« État d’urgence » à l’INHESJ !
Le SAPPM tire la sonnette d’alarme
Depuis de nombreuses semaines, des agents de l’Inhesj se plaignent auprès du SAPPM de la dégradation de leurs conditions de travail et de la mauvaise qualité des relations avec certains services ou instances hiérarchiques.
Cette dégradation s’illustre par des mises en cause personnelles inappropriées, le développement d’une logique invasive et tatillonne de contrôle des activités professionnelles, l’absence de respect des missions et des compétences des agents.
Le déficit de proximité du management avec les agents et l’absence de transparence dans la gouvernance des postes semblent traduire une méconnaissance des réalités de l’Institut et/ou un manque de confiance de l’équipe de direction envers le personnel dans son ensemble.
Cette attitude conduit les personnels à une réaction de défiance envers le management de l’Institut.
Le plan stratégique, dont la définition a été très largement accompagnée par les représentants du personnel et le personnel lui-même avait fait naitre d’authentiques espérances. Au regard de son exécution, les agents expriment aujourd’hui leur déception et leurs doutes sur son efficacité. Ils demandent une réévaluation rapide de sa mise en œuvre qui s’attache en particulier à une clarification des finalités du secrétariat général et de la politique de gestion du personnel et des emplois.
La multiplication des micro-conflits atteint gravement certains personnels et compromet le fonctionnement normal de l’Institut, il doit y être mis un terme dans les meilleurs délais. Les conséquences rejaillissent sur les activités des départements de l’INHESJ, les performances et la réputation de l’Institut. Le turn over accéléré au sein de l’institut en est un révélateur. L’emménagement dans les nouveaux locaux en janvier est l’occasion pour l’Institut de prendre un nouveau départ après des années de précarité immobilière. Le contexte actuel risque d’en faire une occasion ratée.
Le SAPPM s’est toujours montré attaché à un dialogue constructif mais devant cette situation dégradée, nous réclamons de toute urgence :
1. La ré-installation d’un dialogue de proximité, ouvert et respectueux des personnels ;
2. Un bilan de la mise en œuvre du secrétariat général par rapport aux objectifs attendus ;
3. La relance des stratégies de mutualisation notamment en matière de gestion du personnel et des déplacements ;
4. Une clarification du management et des missions de chacun dans le cadre de l’exécution du plan stratégique ;
5. La réunion du CHSCT dans les meilleurs délais.
Restaurer la confiance entre la direction de l’institut et les agents qui le font vivre est une priorité pour son développement.